Le Burning Man n’est pas une légende, c’est une réalité ! Plus qu’un simple festival, c’est une réelle institution aux Etats-Unis. Cette année encore, les « Burners » s’en sont donnés à coeur joie. Cette année encore, le festival s’est terminé le 5 septembre après l’immolation, la veille, d’une énorme effigie humaine dans le désert du Nevada. Mais cette année ne s’est pas déroulée comme les précédentes.
Si le Burning Man est, à la base, fondé sur un mode de vie hérité des hippies, un arrêt sur image où hommes et femmes peuvent découvrir et tester des façons de vivre ancestrales ou très éloignées de notre société (troc etc.) la réalité est toute autre, surtout cette année.
Depuis quelques années, le fossé se creuse entre « burners ». Exemple le plus criant avec certains Américains des plus fortunées qui débarquent en jet privé et repartent aussi tôt après avoir profité de camps grands luxe chèrement payés…
Ces camps de « stars », isolés, sont de plus en plus mal vu même si l’organisateur du festival les tolère. Cependant c’est au sein d’un de ces camps qu’un sabotage en règle a eu lieu. Des « hooligans » auraient volé des affaires, coupé des cordes électriques, collé les portes de caravanes et renversé prêt de 400 litres d’eau potable.
Que faut il comprendre ? Certains « pauvres » en ont ils marre de voir « leur festival » dénaturé par ces festivaliers fortunés ? De l’avis même des organisateurs ce type de camp n’est pas du tout accueillant envers les « étrangers ». D’autres confient bien volontiers que « ces riches snobs de la Silicon Valley et le crew de Paris Hilton ont rendu Burning Man élitiste et restrictif « .
Qu’en pensez vous ? Geste justifié ou bêtise humaine ? Dans tous les cas, les différences se creusent. Même dans un endroit où elles sont sensées ne plus exister voir même être supprimées par l’entraide et la bienveillance des festivaliers…
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