L’homme de la semaine : Brahim Asloum

Présentation de la rubrique :

Depuis sa naissance sous l’ancien nom “espritgentleman”, votre web magazine l’Atelier Des Hommes rédige chaque samedi des portraits d’hommes et de femmes.

Alors pour les petits nouveaux, qu’est ce que cette rubrique « Homme de la semaine » ? Et bien ce sont des portraits d’hommes sélectionnés parce qu’ils véhiculent quelque chose d’intéressant, d’inspirant.

Depuis, ces portraits ont disparu. Mais il se pourrait qu’ils reviennents bien plus vite que ce qu’on aurait pu le croire vu vos demandes toujours plus nombreuses. Sous la forme de rubrique ou de manière plus ponctuelle, à voir…

Bonne lecture !

Homme de la semaine : Brahim Asloum

Présentation

Tous les amateurs de boxe nés durant les années 90 et avant connaissent le boxeur qu’a été Brahim Asloum. Un champion entier qui nous a fait passer par toutes les émotions et qui restera dans les mémoires .

Né le 31 janvier 1979 à Bourgoin-Jallieu, Brahim Asloum grandit à Champfleuri, dans le département de l’Isère. Issu d’une famille de dix enfants il ne commencera la boxe qu’à l’age de 14 ans, après s’être rendu à un gala qui lui donna envie de côtoyer les rings.  Il s’inscrit alors au « Ring Berjallien », c’est là que tout commence.

A 21 ans, en 2000 il devient champion Olympique à Sydney et entre définitivement dans l’histoire de la boxe Française et Internationale en devenant le premier boxeur Français en or Olympique depuis 1936… Mais à ce moment là sa carrière n’en est qu’à ses prémices. Jeune, rapide, spectaculaire, il jouit d’une côte médiatique important et il compte bien l’utiliser pour viser les sommets.

Au lendemain de cette victoire à Sydney, il passe professionnel. Il devient champion de France en 2002 et décroche ensuite un titre de champion d’Europe en 2003. Sa catégorie d’alors, les poids mouches, est difficile. Sur le chemin d’un titre de champion du Monde il bute par deux fois sur des boxeurs confirmés que sont Lorenzo Parra et Omar Andrés Narvàes.

La solution est peut être ailleurs. Il descend d’une catégorie et intègre donc celle des « mi-mouches ». Si la frontière en terme de poids et très faible entre les deux, les boxeurs y ont d’autres qualités, qui correspondent encore plus à celles de Brahim Asloum à cette époque. Qui plus est, cela correspond à son réel poids de forme.  C’est alors que la consécration arrive, un soir de décembre 2008. Le Français à 28 ans, il devient le premier boxeur tricolore à faire le doublé or Olympique – championnat du monde.

Seulement voilà, la boxe professionnelle n’est pas toujours qu’une histoire de talent et Brahim Asloum en a fait les frais. Sa carrière prend fin trop tôt, en 2009 après avoir rencontré des problèmes avec ses diffuseurs.

[divider]Après carrière : une seconde vie à base de…boxe[/divider]

S’il a connu des moments difficiles au lendemain de la fin de sa carrière professionnelle, Brahim Asloum a su trouver un nouvel élan. La radio l’a accueilli, à l’image d’ RMC où il devient chroniqueur en 2010. Puis c’est aussi à la télé  que Brahim Asloum se plait. Il participe à quelques shows et fait surtout la part belle à sa passion première, le sport, en intégrant ponctuellement l’équipe de Touche Pas à Mon Sport présenté par Estelle Denis.

Mais son principal fait d’arme post-carrière n’est pas là. Le 7ème art lui fait les yeux doux et l’ex-champion olympique et mondial accepte l’expérience. Mieux encore, il la croque à pleine dent. Il incarne alors le premier rôle dans le film « Victor « Young » Perez » de Jacques Ouaniche, qui raconte la vie du boxeur Young Perez, réalisé par Jacques Ouaniche. Chose que tout sportif ne peut pas se targuer d’avoir fait.

Enfin, c’est une autre expérience qui le fait revenir en grâce auprès du public Français : son rôle de commentateur durant les derniers JO avec, en prime, des émotions à tout bout de champ. En homme entier et passionné qu’il est, il accompagne par ses encouragements et ses expressions, le renouveau de la boxe en France incarné par la génération des Yoka, Mossely et Oumiha (entre autres). On le voit alors rire, boxer dans le vide, pleurer et crier, une spontanéité qui sera bien accueillie par les téléspectateurs.

Mais cela ne s’arrête pas là pour lui. Son dernier projet est encore ailleurs. Il est devenu manager et propriétaire de l’équipe des « Fighting Roosters » engagée depuis septembre 2010 dans la World Series of Boxing et sur laquelle vous pourrez retrouver plus d’informations ICI.

Par le biais d’ « Asloum Event » il a d’ailleurs récemment annoncé qu’il organisera quatre grandes réunions professionnelles par an en direct sur SFR Sport. Asloum promoteur, pour donner sa chance à une génération qui nous a fait vibrer durant les derniers JO et qui véhiculent des valeurs qui nous sont chères comme le lien social, le respect et la persévérance ? On ne peut qu’être d’accord. A noter une petite chose : il fait partie des athlètes et anciens athlètes mis en avant pour la promotion de Paris 2024…

En espérant que ces projets soient une réussite et que la beauté de ce sport en sorte encore une fois grandie.

A samedi prochain pour, cette fois, un nouveau portrait de « Femme de Gentleman ».


 BRAHIM ASLOUM SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX (LIENS) :

GALERIE PHOTOS
VIDÉOS
BRAHIM ASLOUM – BENOIT PAIRE

https://www.youtube.com/watch?v=HNXgbdx-G5o