C’est maintenant sûr, les séries télé deviennent de plus en plus chères et sont de plus en plus travaillées.
Dimanche 2 octobre, HBO a lancé « Westworld« , série de science-fiction à plus de 100 millions de dollars. Adaptée du film du même nom sorti en 1973, la série est écrite par J. J. Abrams (Lost, Star Wars: Episode VII ) et Jonathan Nolan (The Dark Knight Rises, Interstellar).
Le casting n’est d’ailleurs pas moins intéressant puisque vous retrouverez, entres autres, ce bon Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) et Ed Harris (The Truman Show, Stalingrad…).
Mais quel est le pitch ?
L’histoire est des plus excitante pour les amateurs, ne serait ce qu’un peu, des univers un poil futuristes.
» Westworld met en scène dans un futur proche dans lequel il existe un gigantesque parc d’attraction qui propose à ses « invités » (« guests », en VO) de replonger dans le Far West et vivre comme à l’époque. Tout y est on ne peut plus réaliste: les décors s’étendent à perte de vue et sont peuplés de robots ultra perfectionnés convaincus d’être les personnages qu’on les a programmés à jouer.
Prix de l’expérience: 40.000 dollars par jour. Une somme non négligeable mais qui garantit aux « invités » une liberté totale: il peuvent faire ce que bon leur semble, assouvir tous leurs fantasmes, laisser libre cours à leurs pulsions sans aucune exception. Les androïdes, surnommés « hôtes » (« hosts », en VO); sont savamment programmés pour répondre précisément à n’importe quelle de leurs envies et n’ont qu’une seule limite: ils sont incapables de tuer les humains.
Un problème va cependant apparaître dans le comportement de certains robots. Alors que leur mémoire est systématiquement effacée, à la fin de chaque journée qu’elles jouent en boucle, quelques machines vont commencer à se souvenir des jours passés, des différents rôles qu’on leur à fait jouer dans le parc ou encore des atrocités subies entre les mains de précédents « invités ». Un traumatisme qui va les pousser à remettre en question ce monde qui les entoure et agir hors du contrôle de leur créateur… » (source Huffingtonpost).
Point commun avec Game of Thrones, autre série HBO, un nombre important de personnages et des histoires qui se chevauchent et font que la série pourrait exister sur la longueur. La violence et le sexe sont aussi au rendez-vous. Le pitch même de la série facilite les images plutôt explicites mais moins que dans GOT (facile me direz vous).
Pour finir, la série parait « belle ». En effet, le casting, le talent des créateurs et des acteurs et le budget faramineux permettent de créer de beaux effets.
De là à dépasser LA série de ces dernière années ? Le futur nous le dira.
Affaire à suivre.